lundi 10 septembre 2007

NOUVELLE ADRESSE DU BLOG

"Geoffrey (à Dublin)" n'évoluera plus dans sa forme actuelle. Mais ne pleurez pas, vous retrouverez mes aventures passionnantes sur un tout nouveau blog dans un concept absolument révolutionnaire:

http://oneplusuna.canalblog.com/

Je me suis fait racheté par une multinationale Espagnole :o) C'est la rançon du succès...

jeudi 6 septembre 2007

Mais chiale ! Y'a pas de honte à chialer devant des copains !

Mardi, il y avait une petite sauterie au 1B dans le cabinet dans lequel j'effectue mon stage. C'était l'anniversaire d 'un Partner. L'occasion de boire du champagne (à 10h du mat'), de manger du gâteau, mais aussi de discuter avec les collègues.

C'est ce que je me décide de faire, c'est à dire baragouiner avec mon anglais scandaleux. Conversation très sympathique qui déboule sur un:
"Tu viens à l'anniversaire de Cocole (le nom a été changé pour que ce soit drôle, je m'excuse auprès des Nicole) jeudi soir"?
- (geoffrey) Ah mais je ne savais pas !
"Tu n'as pas été invité? Bon, ben j'en parlerai à Audette l'organisatrice (nom changé également) et elle t'enverra un mail".

Je précise que la soirée était donnée en l'honneur de l'anniversaire de la collègue avec qui j'ai passé deux mois dans le même bureau. Du coup, ça a presqu'un sens que je sois invité à cette soirée.
Je suis tout content, moi, ça me fera une occasion de (re)essayer de m'intégrer dans un contexte sympa. J'ai d'ailleurs pensé à une idée cadeau les copains: pourquoi ne pas lui faire un CD-R avec les chansons françaises sympas qu'il y a sur mon iTunes et auxquelles elle n'aurait jamais facilement accès en Irlande?

Mercredi, je n'ai pas reçu de mail par contre. Je ne comprends pas, d'autant plus que j'ai croisé deux fois l'organisatrice, et c'est à peine si j'ai le droit à un Hi, elle a dû oublier de m'en parler. Même pas grave.
Aujourd'hui, je pensais recevoir un mail me proposant de venir. Et en fait, non, je n'ai eu aucune nouvelle de cette soirée.

Ils doivent prévoir de dîner tard ce soir, il est déjà 22h30 et je n'ai toujours pas reçu de petit texto d'invitation !

« Ah tu vas voir les Dublinois c’est des Charlots ! »

Mais que vous êtes caustiques ! Non je ne suis pas mort ! Le blog ne tombe pas en désuétude non plus, mais j’ai eu un petit passage à vide. LE passage à vide en fait. « Normal », m’a dit Flo, «Les deux premiers mois tu te la pètes genre moi je suis super indépendant, le troisième mois t’as le cigare au bec, mais le 4ème mois tu repars comme en 40 ». Je suis à mon troisième mois.

Il faut bien dire que j'ai des circonstances atténuantes : je dois me battre pour décrocher un salut (Hi dans le texte) de mes collègues (les trainees), je dois faire face à ma solitude dans mon bureau au boulot (pas facile à dire ça) et le soir, je retrouve une maison vide, dans une rue animée.

Puis mine de rien, j’ai aussi passé deux semaines en compagnie de mes amis et d'un coup là je me retrouve tout seul. Du coup, lundi j’ai été débordé par moi même, avec moi même (Je parle d’oppression personnelle, je ne suis pas psy, je ne peux pas détailler). Benou est parti jeudi dernier (une semaine déjà) et Christelle est passée de jeudi soir à dimanche soir. Christelle, parce qu'elle mérite ces quelques lignes, c’est une amie qui a trouvé bon de brailler québécois et accent du sud dans mon oreille pendant trois jours, c'est certainement parce que j’ai eu le malheur de rire à sa première blague. Promis, on ne m’y reprendra plus :o)

Bref, cette semaine, je suis seul. Et moi j’aime pas être seul : personne à qui montrer mon cul, et personne à qui sourire niaisement. Il est grand temps que je reprenne en main ma vie sociale.

C’est pourquoi j’ai laissé une annonce sur un site communautaire irlandais du style « my french for your english ». Et ça marche ! Je suis en contact avec une jeune fille sur MSN, et nos points communs sont merveilleux : elle adore le Subway (rendez vous est pris d’ailleurs dans un Subway, reste à déterminer lequel et le jour) et elle est aussi nulle en Français que moi en Anglais.

Ca n’a cependant pas suffit à me remonter le moral. Du coup, je me suis dit que je devais utiliser les méthodes radicales de nos amies les femmes. Bouffer du chocolat et aller chez le coiffeur. Rendez vous est donc pris chez Tony & Guy (quand j’étais petit, je m’habillais chez Tony Boy, et maintenant je me fais coiffer par Tony & Guy, appréciez la continuité). Chez Tony, c’est simple, on passe une heure sur ton crâne à faire de l'art capillaire alors qu’un coiffeur lambda y passerait tout au plus 10 minutes. Ici, on te fout des pinces pour te coiffer, on t’observe, on te questionne, on te sonde même (oui on nous sonde) et au final on paye vachement plus cher pour la même gueule. Moi je m’en fous, vue les sensations que m’a procurées la coiffeuse, j’ai eu l’impression de payer un forfait coiffure/pute. (Putain, vous choisiriez quoi vous, l’iPod Touch ou l’iPhone ?).

Oui bon ça va ! La poésie n’est pas mon fort, je déprime que je vous dis. Suivez un peu bordel. Tfaçon, ça va pas mieux. Ce midi, je m’étais concocté un programme 3 étoiles : déjeuner avec moi même (Y’en a qui tueraient pour vivre ce moment). Je file chez Marks & Spencer, je croise quelques vieilles maniérées qui bouffent un chou à la crème, je me prévois un petit sandwich, des chips au vinaigre et un petit cookie que j’accompagnerai d’un Starbucks bien fouetté. Arrivé à la caisse, je constate avec joie que j’avais oublié mon porte feuille au bureau, j’ai dû m’expliquer à moi-même que notre déjeuner ensemble allait être compromis.

Et puis là, ben j’écris ce petit texte en écoutant un peu de musique : « La 3 symphonie pour Bide en Lose majeur ».

lundi 27 août 2007

Un week-end à Dublin

Pour quelqu’un qui tient un blog censé témoigner de sa vie forcément superbe (on vit toujours des souvenirs inoubliables à l’étranger, c’est bien connu), extraordinaire (à des années lumières de ce que vous connaissez du Geoffrey parisien), il serait temps que je vous décrive un week-end (absolument pas type, sinon j’aurais pas décidé de vous le décrire).Ames sensibles, passez votre chemin. (Ou allez chez Larouquine ou Lili, au choix).

Un vendredi soir complètement fou. A signaler notamment que Julie nous avait convié à sa, je cite, « leaving party ». Nous sommes donc allés dans un pub où nous l’avons trouvée entourée de 5 collègues mâles, dans une ambiance Dj qui nous passait, entre autres douceurs auditives, les Spices Girls. La soirée s’est poursuivie, à deux, dans plusieurs autres pubs (plein d’autres même) pour notamment s’achever au fameux et très branché Anseo, situé à 20 mètres de la maison. Pratique en cas d’ébriété.

Samedi ; après un brunch délicieux chez Gruel (aaaaah, le Lonely Planet), Ben et moi sommes allés à la Guinness Storehouse. Superbe : imaginez le musée de la Guinness, le sanctuaire des sanctuaires, avec une visite tout en crescendo, le point d’orgue étant constitué d’une Pint savoureuse, offerte dans une salle moderne, une sorte de soucoupe volante qui permet d’explorer Dublin à 360°. « La vache, on se sent tout petit ». La photo souvenir prise par des touristes sympathiques (que je remercie encore ici, car je suis sur qu’ils me lisent) est sans conteste à la hauteur de l’événement. Visages blancs et sourires francs se sont affichés sans complexe.

Le dîner de samedi soir mérite aussi d’être raconté : la commande de la Dominos pizza sur internet s’est fort bien passée. La livraison en 20 min chrono aussi. J’ai simplement failli me mettre à dos mon ami de toujours car j’ai fait la connerie de commander une pizza spécifiée pour deux personnes, alors que lui aurait préféré commander deux pizzas spécifiées pour deux personnes. Et il avait raison : on était affamé après cette pizza. Parfois, je me demande si on n’est pas enceinte.
Vous êtes déjà en train de chercher en parallèle sur internet un stage à l’étranger pour vous aussi vivre l’aventure folle de l’étranger ? Attendez la suite !
Samedi soir, on était un peu claqué, faut bien le dire : on n’avait pas fait de sieste car on avait agrémenté la journée de trop de marche à travers la ville. Mais, nous, attention, on sort quand même, même si on est fatigué : héhé, c’est ça aussi la jeunesse ! On s’est fait 2 pubs différents, oui messieurs dames, et on y a croisé tour à tour les sosies d’Avril Lavigne et de Mimi Mathy.

Dimanche : c’est le jour où la vie quotidienne à 300km/h a le droit de faire une pause. C’est pourquoi, un pique nique s’est organisé dans une charmante ville de la banlieue Dublinoise (Dalkey) où nous avons mangé en dessert des mini-bites de chez Marks and Spencer. Comme moi j’aime beaucoup l’humour, ces succulents corn flakes au chocolat ont donné lieu à bien des boutades et autres calembours que je vous épargnerai ici (même si c’était vraiment très drôle). Le point culminant de la visite a été sans conteste la rencontre avec les Phoques dans le petit port de pêche.

Alors, votre stage est trouvé, votre billet est réservé ?

vendredi 24 août 2007

Exceptionnel

Petite note légère pour rire le coup (Parce que c’est pas le genre de la maison habituellement). Depuis mardi, mon ami de toujours, Ben, est en visite à Dublin pour me voir et très accessoirement faire un peu de tourisme. C’est un plaisir pour moi que de le voir, surtout que c’est une véritable ceinture bleue, il me prépare de fins repas tous les jours, et chaque soir, c’est de meilleur en meilleur.

Parallèlement, des copains de Ben sont en ce moment en train de visiter leur frère qui lui vit à Dublin. Bref, ça donne l’occasion de sorties entre français en meute dans les pubs locaux (n’oubliez pas ce qu’à dit le Lonely Planet : les pubs font partie de la fête à Dublin, nous on suit).

Forcément qui dit sortie entre mecs (beaux gosses en plus, si), dit regards avec les nanas. Ben et moi avions descendus deux pintes de Guinness (je sais oui, on est de gros buveurs), ses potes en étaient à leur troisième pinte, bref, on avait un petit côté viril désinhibé qui ne demandait qu’à s’affirmer*enfin dans les mots, parce que dans les actes, il a fallu prendre le taureau (si je puis me permettre) par les cornes. Le pote BG de Ben et moi, on s’en fout, nous, des gonzesses ; on est déjà maqué (« jusqu’au bout du slip » s’est d’ailleurs laissé dire le pote ; mais Ben, lui, il ne l’est pas (c’est pour ça hein, sinon, on n’aurait jamais regarder les filles). Et là, vous savez ce que c’est, quand il s’agit de rendre service à un pote.

Comme je suis gentil, je me suis dévoué. C’est facile d’aller faire le con avec les filles, si je me prends un revers, je peux tout de même revenir en roulant des mécaniques vers mes potes, en fronçant les sourcils et dire « Ahah ! Je m’en fous, moi de toute façon j’ai ma copine à Paris ! ». Le pote BG de Ben a dû avoir le même raisonnement, parce qu’il m’a suivi. Bref, j’arrive, je cherche du regard la plus belle (bon, d’accord, la moins moche), et je lui dis « Je suis français et je cherche désespérément à trouve une amie avec qui je pourrais discuter un peu en anglais pour améliorer mon anglais ». Maîtrise, passion et sensation, ce sont les trois maîtres mots que le BG et moi-même étions en train d’appliquer pour tchatcher ces demoiselles avec nos accents et notre anglais scandaleux.

Mais moi bien sur, je perds pas le Nord ! J’étais là pour mon ami Ben. Du coup, j’appelle mon Ben afin de le présenter à la gamine.

A ce stade de l’histoire vous voulez une chute ?
Les filles sont parties dans un autre pub et nous on est parti se coucher.

jeudi 23 août 2007

Une différence de traitement ?

J’ai un vieux complexe (en fait j’en ai pleins). Mais là, j’écris du travail, et donc, ce complexe concerne directement mon stage. Depuis ma première année de droit, j’ai toujours eu l’impression que j’étais un OVNI dans ce petit monde de juriste. En première année je regardais avec des yeux ronds mes copains qui se baladaient TOUJOURS avec un Code dans la main. Et maintenant que je suis à l’école du barreau, force est de constater que les terriens ont grandi mais n’ont pas changé. Bon allez, j’arrête avec mes images foireuses, je sens que je ne suis pas clair : je m’explique. Moi, quand je suis en stage, je fais des recherches juridiques, je fais quelques contrats avec des models, je fais beaucoup de due dil, mais bien souvent, c’est tout.

Ici, je n’échappe d’ailleurs pas à la règle : le dernier travail que l’on m’a demandé au moment où je couche ces lignes est de faire une recherche. Une recherche quand on est stagiaire cela signifie chercher une réponse à une question juridique. Et c’est là que je complexe moi : alors que tous mes collègues de l’école du barreau se voient d’emblée proposer * au minimum- le poste d’associé, passent sept nuits blanches d’affilé sans avoir de week-end (mais ils s’en foutent, c’est tellement intéressant !), entament un jeûne pour ne se consacrer qu’uniquement à leurs travaux brillants et « passionnants » le tout payé 300 euros par mois, et bien, moi on me colle à de sommaires recherches juridiques. Comme dit mon illustre demi-frère, "balayeur ou Président de la République, le point commun entre les deux est que dans les deux cas, ils s’appliquent à faire leur travail de leur mieux". En effet - c'est marrant d'ailleurs, moi je fais le meme travail que le Président de la république - soucieux d’un travail bien fait et irréprochable, je vais donc carrément faire un classeur, avec un beau sommaire et des intercalaires pour archiver efficacement mes documents trouvés pour cette recherche.

C’est donc avec la même motivation qu’un enfant à qui on a demandé solennellement de passer un coup de balai sur le trottoir de devant la maison (ah, doux souvenirs de mon enfance)que je décide de m’exécuter à la tâche. J’imprime mes petites recherches, je fusille une imprimante au passage, je fais mon petit sommaire, et me voilà tout fièrement armé de mon classeur de mille pages, sourire niais de rigueur en direction du bureau du commanditaire.

Trente secondes plus tard, les occupants des bureaux alentours ont pu revoir le frenchy, le sourire niais en moins mais le classeur toujours sous le bras revenir sur ses pas. Il faut dire que j’ai entre temps été remercié pour le travail accompli, mais, faut pas déconner, c’est à moi de résumer ces mille pages. Du coup, je reconsidère mes recherches, je me rends compte (décide) que 2 pages seulement valent en fait le coup dans ce classeur, et que les 998 pages restantes ne sont pas pertinentes : et je rends mon travail.

Mais pourquoi diable ne me confie t-on pas de missions avec plus de responsabilités ?

mercredi 22 août 2007

L'histoire de mon sourire niais

Après cette petite pausette, nous allons reprendre où nous en étions resté, c’est à dire à cette regrettable histoire d’exhibitionnisme. Depuis j’ai repassé un slip, et ma vie a reprit des allures de triste normalité. Avant de venir en Irlande pour montrer mon cul, j’étais ici pour faire un stage, et je suis sur que vous mourrez d’envie de savoir comment cela se passe, un stage en Irlande. Ben oui, mais avant ça, encore faut il passer le cap du premier jour.

Tout a commencé un lundi matin de juillet, le 9 exactement. Je me suis présenté au cabinet avec, déjà, un culot certain : pas rasé, cheveux en pétard et français ! Certains en ont rêvé, Geoffrey l’a fait.

Je suis accueilli par la responsable des RH qui a fait une pierre deux coups (j’aurais fait la même) ce jour était également le premier jour d’une secrétaire juridique. « I’m so nervous» me dit-elle. « Et moi donc », me dis-je à moi même (So am I, oui, je sais, mais ça m'était pas venu sur le coup). Et puis arrive donc la RH, et les deux commencent à papoter. Et moi je fais la première rencontre avec le Geoffrey Irlandais : inconsciemment, et pourtant, j'affiche un sourire niais...mais que dis-je ? MON sourire niais Irlandais. Ce sourire est devenu mon seul outil de communication ici, inutile donc de vous préciser que l’on parle d’un sourire niais de qualité supérieure, une sorte de chef d’oeuvre de la niaiserie).
C'est à la cantine, avec un café (sans lait merci) que l'on est accueillis, et ça re-papote tandis que moi j’affiche toujours mon sourire niais, radieux. La nouveauté, c'est qu’on s’aventure à me poser une question. C'est alors que je fais connaissance avec mon second outil de communication qui deviendra mon petit classique à moi, je veux biensur parler de mon premier « I’m sorry ??! ». Ce premier "sorry" a un effet immédiat puisque la responsable des RH ainsi que Miss Pipelette ont une révélation : « Where are you from ? ». « France, moi, Paris ». Ca calme. Silence. Ce n’est plus un sourire niais qui s’affiche alors, mais trois sourires niais. Le Français a une réputation (incompréhensible) d’être nul en anglais. Ah ces putains de clichés !

Puis, c’est le moment de l’affectation, je veux dire le moment où on vous présente dans votre département. En France dans ces moments comparables, on fait le sympa, on parle de son expérience. Bon, déjà en français, je cassais l’ambiance quand je parlais de mon parcours. « Qu’est ce que tu fais en ce moment Geoffrey ? » « Je fais un M2 droit des affaires ». « Ah super ! Lequel ? » « Amiens ». « Ah ». (Seul le juriste peut comprendre là je crois).

Ici, j’ai repris le parti de sourire, toujours le plus niaisement possible. Secrètement, j’espérais qu’on ne me poserait pas de question. De toute évidence, les gens n’avaient pas été au préalablement informé que le petit frenchie avec un problème avec la langue de shakespeare. L’avantage en revanche, c’est qu’il me suffisait d’ouvrir la bouche pour que tout le monde le comprenne (et j’ai pas écris « me » comprenne). Ca c’est l’efficacité irlandaise.

J’ai expérimenté la solution de troquer le sourire niais pour un air passionné lorsqu’une personne s’aventurait à me dire quelques mots. J’ai pris le parti de bouger la tête au rythme du débit de parole et les résultats sont concluants : ça marche plutôt pas mal. La personne se sent comprise et manifestement heureuse de l’être. Jusqu’au moment où elle te pose une question et se rend bien compte que tu n’as rien capté du tout. Moi ça m’attriste dans ces moments là, je suis quelqu’un de très sensible et je me dis que ça doit être frustrant de se dire qu’on a parlé dans le vent pendant cinq minutes. Je suis un grand humaniste moi.

Les difficultés de la présentation des collègues :

- Les prénoms. Je me souviens que la responsable des RH m’a dit « bon je te présente pas tout le monde dans l’open space, ce serait trop long ». Oui, mais y’a quand meme une connasse qui s’est sentie obligée de me tendre la main : «I’m Mairéad, how are you doin ? ». « euh*I’m sorry ?” “Mairéad” . « ??? » “Mair ré ad” « Ah ».

- Se souvenir des prénoms.

- Gérer le sourire niais, la compréhension et l’expression. (Pas évident DU TOUT).

La découverte de son environnement de travail :

Ici, tout est fait pour que je me sente le plus heureux du monde. En France, une pareille situation m’aurait ravie. On m’a mis dans un grand bureau tout seul. Il aurait été en effet dommage que je sois en open space avec les collègues au risque de devoir parler avec eux et d’améliorer mon anglais ! Je prends donc possession de mon outil de travail, un Dell noir déprimant, un PC quoi.

Dans un premier temps, je fais ce que tout stagiaire fait (sauf mes collègues de l’école du barreau, eux quand ils arrivent, ils sont déjà sur un gros dossier décisif pour la réputation du cabinet), c’est à dire que je vais sur internet. Et là ! Misère ! L’accès aux webmails est bloqué, idem pour MSN (suivez mon raisonnement) idem pour MSN webmessenger (ce truc ne sert d’ailleurs qu’aux stagiaires : il permet d’aller sur MSN sans pour autant l’installer). Je m’en fous, moi j’ai pensé à eBuddy, le service informatique lui n’y a pas pensé. Les onglets Google trad’ sont installés, eBuddy est connecté et mon jeu flash avec les hamsters est chargé...

Je suis fin prêt pour travailler.

Le démarrage du blog

Les chiffres sont tombés cette nuit ! Le succès de ce blog dépasse les espérances des analystes les plus fins (Benou en l’occurrence) : il y aurait eu un raz de marrée incontrôlable sur ce blog , puisque je comptabilise un total de onze visites depuis sa mise en ligne ! (Famille incluse). Du jamais vu.

A ce stade, je n’ai plus le choix et je me dois de surfer sur la vague de ce succès inattendu. En ce jour de la remise du prix du meilleur démarrage blog de la semaine, je voudrais remercier tous mes lecteurs et lectrices. J’en profite d’ailleurs pour faire remarquer que ce sont des lecteurs qui s’inscrivent dans la moyenne des lecteurs de blogs de mes blogconfrères : 4 billets et UNIQUEMENT des commentaires sur le billet de cul !

Le problème avec les blogs d’une aussi grande qualité que le miens, c’est le phénomène de nouveauté avec toutes les scènes d’hystéries de fans que cela comporte. Il suffit pour s’en convaincre de voir le nombre de sites internet tributes qui se sont créés en mon honneur depuis ces quelques jours. De plus, ce blog est victime du phénomène tout à fait comparable aux épisodes pilotes des plus grandes séries télévisées (américaines, hein, même si on serait tenté de comparer mon blog a un épisode pilote de Sous le Soleil, je vous ai déjà expliqué, que le soleil y’en à pas à Dublin !). On sent la vitalité des scénaristes dans les premières minutes, puis après on sent un relâchement et un essoufflement de la série. Ce blog n’en fera pas exception ! Fini les calembours de qualité (la précédente blague est déjà un échec).

Si vous vous étiez imaginé que tous les jours vous alliez lire des aventures d’un type exhibitionniste, ou d’un type qui fait des rencontres douteuses (à propos, je discutais encore hier soir de cette histoire de Katrina * c’est fou d’ailleurs comme vous ne retenez que l’exhibitionnisme, alors que moi je retiens plutôt Katrina * et mon interlocuteur masculin me confiait qu’il aurait potentiellement eu les mêmes réflexes et pensées que moi). Finalement, on pourrait se demander où sont les Mecs, les vrais ? Moi j’ai bien ma petite idée: ils sont trop occupés à décrire sur leurs blogs respectifs leurs vie de ouf. Forcément, on ne les retrouve plus dans la rue ces mecs-là. La nuits ils vivent, la journée ils racontent.

Je m’égare ! On me fait signe qu’il ne doit me rester pas plus que 5 lecteurs (Famille incluse). Hého, je vous avais pourtant prévenu.

dimanche 19 août 2007

L'exhibitionniste.

Le vendredi, c'est raviolis. C'est aussi le jour où les soeurs de ma partageuse de maison viennent, en général, squatter la maison. C'est pratique, la maison est dans le centre, ça aide à choisir entre boire ou conduire. Jusque là, rien d'anormal, enfin c'est ce que m'ont dit les copains qui eux, s'y connaissent en terme de règle de collocation (donc ni Banji ni Benou).

Une sorte d'usage s'est installé après qu'une des soeurs ait faillit dormir dehors un soir parce que j'avais bloqué la porte de l'intérieur. Cet usage se matérialise par un petit texto qui m'est envoyé afin de m'avertir de la visite du soir (En gros, ça veut dire: "ferme pas la porte connard, je me pointe ce soir"). Soucieux d'une certaine finesse et retenue, je vous passe les délicieux bruitages qui me sont offerts quand, d'aventure, la soeur ramène un petit compagnon de rencontre.

Hier soir (vendredi), rien, pas de texto. Moi je sors (le French Friday), et je rentre vers 3h du matin. (Ou 2h, mais 3h je trouve que ça rythme plus l'histoire déjà). J'arrive à la maison, constate qu'il n'y a personne - la maison est comme je l'ai laissée en partant, c'est à dire clean - je monte à l'étage, constate au passage que la porte de la chambre de ma partageuse de maison est ouverte, et file dans ma chambre. Là, je me déshabille, et m'apprête à passer une douce nuit en tenue d'Adam (en moins bien foutu quand même). Biensur, vous vous en doutez, je ne fermerais pas les yeux avant d'avoir consulté mes mails.

J'ai acquis un accès internet douteux, Irish Broadband. J'ai du prendre cet accès pour 1000 raisons que je ne développerai pas ici, je pense que tout le monde s'en fout. Vous l'aurez compris si vous avez cliqué sur le lien, le modem qui est livré doit capter le signal qui vient de l'extérieur, comme les GSM. Et bordel ! Hier soir, ça ne voulait pas capter dans ma chambre ! Énervé (ça m'énerve encore d'ailleurs), je prends mon Mac, le modem et je file dans la chambre de ma partageuse de maison afin de tester si, dans cette pièce, mon modem capte internet. (Parce que géographiquement parlant, sa chambre donne sur la rue, contrairement à la mienne qui donne sur rien).

J'arrive dans la chambre, j'allume la lumière et me dirige machinalement vers une prise. Quand tout à coup, je suis surpris par une chose bougeante dans le lit: il y avait une fille qui dormait dans le lit de ma partageuse de maison ! Debout, en tenue d'Adam, avec le Macbook comme cache-sexe (qui est bien suffisant, on en conviendra aisément), j'ai dû présenter de plates excuses à cette charmante inconnue, et filer, cul-nu éteindre la lumière afin que l'inconnue des lieux puisse finir sa nuit dans de bonnes conditions.

Si une blogueuse comme Larouquine aurait transformé ce hasard en véritable scénario porno, moi je suis reparti honteux, n'assumant que trop peu cet incident et préférant ne plus jamais revoir cette personne.

Geoffrey exhibitionniste donc.
Essayons d'analyser: est ce que ce spectacle pourrait s'analyser comme malgré tout une généreuse offrande de ma part à une parfaite inconnue? De toute évidence, et j'en suis fort désolé, non. Elle a eu comme tragique spectacle la vue d'un petit zizi, d'un chouette Macbook, d'un ventre poilu et velu, et d'un cul blanc que d'aucun auraient surnommé "Croc-Blanc".

Mais le point positif tout de même c'est que pour une raison qui m'échappe, mon "I'm soooooo sorry!" n'a pas eu ce son de voix d'adolescent retardé, ni de voix pâteuse ! Comme quoi, je devrais peut-être aller bosser à poil moi !

La lose (Volume 1)

Je sais, ça va faire redite pour beaucoup. Mais quand même.

Il y a certaines blogueuses (que j'ai finalement découvert ici, grace à mon stage et à mes recherches juridiques sur internet) qui ont des vies qui valent, sinon d'être vécues, d'être racontées. Il y a par exemple Larouquine ou encore Lili, qui se dit ne pas être une fille comme les autres (heureusement pour les mecs dans mon genre) puis il y a moi.

Je m'explique. Un samedi soir, seul (il va falloir que vous vous habituiez, j'aimerai ne pas avoir à trop le répéter), je décide de me faire un film culturel et un restau réconfortant. C'est donc après avoir vu The Simpsons The Movie et après avoir mangé un Whopper que je prends la décision désespérée mais tragiquement réaliste, de rentrer chez moi. Je me mets un petit Doors dans mon iPod et ouvre mon parapluie (ça aussi, ce sera désormais sous-entendu à l'avenir) afin de me mettre sur le chemin du retour. Hophophop je marche: Grafton St, St Stephen's Green, Harcourt Street et sur ma droite Camden Place.

Je marche d'un pas décidé, avec un mon regard de séducteur qui assure quand soudain je me fais aborder par une Irlandaise qui me demande dans un anglais euh...irlandais, si elle peut continuer sa route sous mon parapluie. Et là, c'est le drame. Alors que Larouquine se serait déjà mise à quattre pates, ou que Lili l'aurait déjà échangée avec des potes, moi, j'ai pris mes précautions. J'ai mis ma main contre mon porte-feuille, et mon coude contre mon iPod. Car faut pas déconner, une belle inconnue qui t'aborde et te lache son prénom (Katrina, aucun jeu de mots biensur n'a été fait par rapport à la miss météo de TF1) dans la seconde: c'est soit une Pute, soit un guet-apens !

- "Je veux bien que tu fasses le chemin avec moi, mais compte pas sur moi pour la conversation, je ne parles pas Anglais"
- "Where are you from?"
- "Français moi, Paris".
- "Ooooh j'adore le France ! (les Irlandais sont un peuple marin). Je viens de le Belfast pour la week end"
Et là, un mec à la gueule pas sympa (oui je suis une flipette, et alors?!) lui dit - en gros hein - "Katrina on va sur Harcourt, tu nous rejoins".
- "Tu viens avec nous Geoffrey?" dis Katrina, pas celle de la météo, celle qui est présumée pute.

Après une conversation sans intérêt, je commençais à sentir son visage - pas désagréable (le visage, pas l'acte hein) - se rapprocher dangereusement du miens. J'ai pris peur là, et je me suis barré comme un voleur, c'est à dire en courant (vraiment). "Bye bye ! Good Night" ais je dû balancer avec ma voix pâteuse et ce son d'adolescent en train de muer qui est désormais le miens.

Alors, biensur, j'ai une bonne femme, donc déjà ça limitait la chute de l'histoire. Mais la question que je me pose moi, c'est comment passe t-on du statut du "je me crois harcelé par une pute qui va m'emmener dans un coin pour me faire casser la gueule par ses potes les skinheads" a celui des jeunes parisiennes impudiques que je viens de citer?

Merde quoi !

Le décor: Dublin.

Évidemment, il aurait été plus logique que je commence le blog le jour de mon arrivée: ça aurait eu un intérêt bien plus sympathique pour tous ceux qui espéraient qu'il m'arriverait les pires galères en Irlande. Tant pis.

1. Mon travail (Enfin mon stage).

Je suis en stage de 6 mois dans un cabinet d'avocats en Irlande. Il faut savoir que je ne parle pas anglais, et qu'en ce qui me concerne, pour le peu qu'on m'a appris, et ce dont j'ai bien voulu retenir de ces cours d'anglais, il faut reconnaitre que ça ne me sert à rien puisque je ne reconnais aucun son dans la bouche des Irlandais. "Quoi??! Ah non madame, c'est pas comme ça l'anglais. Bah non, je suis désolé, mais moi on m'a pas dit ça, à moi".
Du coup, la communication n'est pas aisée. Le plus claire de la journée, je ne dis pas un mot, ce qui fait que, de toute façons, quand j'ouvre ma bouche pour dire "Hiya!" ou "Have a nice evening", rien ne sort, sinon une voix d'adolescent boutonneux en train de muer qui baragouine un truc incompréhensible du type " jmen fous jv'm'casser de cette taule". Mon anglais en l'état actuel des choses se résume à "Can I have a Whopper meal please?". Après, le monsieur à casquette pose des questions, et ça devient problématique, je peux pas vous faire le dialogue. Bref, depuis que je suis en Irlande, j'ai la bouche pâteuse parce que je ne dis rien de la journée. Et quand je dis quelque chose, j'ai une voix bizarre, qui me surprend constamment (et qui accessoirement me fait honte: "mais pourquoi t'as dis ça comme ça?!"
Faut le dire ! Marre des mecs qui écrivent des blogs de l'étranger en disant "Ouais c'est trop cool de partir, ça nous fait découvrir notre vraie personnalité, c'est tellement enrichissant!" Mais ce qu'ils oublient de dire, TOUS, c'est le coup de la bouche pâteuse. Ben moi je le dis.

C'est avec la bouche pâteuse, donc, que je bosse. Le travail se passe correctement parce que mon maître de stage (ça m'éneve cette expression, mais que voulez-vous) est bilingue français, et use d'ailleurs d'expressions bien de chez nous. A titre d'exemple, pour le plaisir, il m'a dit tout récemment: "faudra qu'on casse la croute tous les deux".

Les trainees solicitors (comprendre les stagiaires Irlandais mais qui eux, sont super mieux payés) sont très accueillants et sympathiques: ils me proposent souvent des sorties au pub en leur compagnie. Forcément, je ne comprends pas plus ce qu'il se dit, mais j'y vais. (Je me réserve un billet pour vous décrire les moments de solitudes que cela entraine...).
Si ça c'est pas du teasing qui tue!

2. Ma vie sociale.

Néant.

3. Mon logement.

Je loge dans une petite maison charmante dans le centre de Dublin. Je la partage avec une fille très sympathique. Elle n'est pas là jusqu'à début septembre, non pas qu'elle soit en vacances, elle travaille dans un hôpital au Kenya. Ses soeurs viennent à l'occasion occuper sa chambre (ce qui donnera lieu, et parce que ça le vaut bien, à des prochains billets, si).

4. La bière.

Ben oui. En Irlande on boit. Dans le Lonely Planet ils disent qu'à Dublin, la boisson fait partie intégrante du caractère festif de la ville (Ah mais je ne savais pas !). Lorsque ma bonne femme est venue me visiter mi-juillet, je lui ai dit, fièrement, "chérie, ici, on boit de la bière". On a fait le tour des pubs (2) et ensuite, j'ai voulu rentrer parce que je me sentais pas bien. J'ai passé la nuit à vomir. Ultra glamour. N'est pas Dublinois qui veut. Parce que ça aussi ils oublient de le dire dans le Lonely Planet: c'est festif, mais faut faire gaffe. La Guinness, ça bourre et ça fait faire une symphonie à ton bide.

5. Les remarques utiles.

Dublin c'est top. C'est beau. C'est jeune (je parle de l'ambiance hein, parce que l'analyse de la brique à l'oeil nu, comme ça je peux pas jauger de l'ancienneté. Quoique, je dirais que c'est de la brique en général assez récente, achetée chez un équivalent de Casto, de bonne qualité, mais d'un rouge trop rouge pour une époque où on s'accorde à dire que le fléau de ce siècle est la violence, alors que le rouge c'est la couleur des Indiens, c'est la couleur du vin, et qui dit vin, dit pot de vin, car tout cela n'est que magouille et compagnie).

- On peut commander une Domino's pizza sur internet;
- Les Subways pululent, ainsi que les Burger King (un festival pour la bouche, un opéra pour le bide, un requiem pour la ligne);
- Les bonnes femmes font un concours du plus mauvais goût et de celles qui afficheront le plus de gros seins mais - attention ! - le jeu a ses limites. Il faut en montrer le plus possible (les vergetures sont autorisées) sans pour autant laisser dépasser un bout de téton. L'écrasement du mamelon est autorisé (voir même conseillé) pour les joueuses moins gâtées. Le grossissement artificiel par l'ingurgitation de chips grasses est fortement institutionnalisé (putain, si ça c'est pas du dopage!).

6. Les "tips" (Pardon Bernard...)

- Il existe le French Friday à Dublin. Un truc qui se veut un rassemblement convivial de français (cherchez l'erreur...). C'est simple, tu entres dans le pub, tu comprends tout de suite que tu n'as à faire qu'à des français. Fini la convivialité, tu te retrouves face au phénomène de groupe et aux regards qui te dévisagent gentiment. Hier soir (comme quoi, ce billet qui s'annonçait périmé est en fait plein d'actualité), un homme futé comme pas deux me donnait un "trucs et astuces" fort pertinent pour reconnaitre une française qui a au moins un an d'ancienneté en Irlande au French Friday: "Regarde les culs mon vieux. Les nanas qui ont un gros cul, les bourrelets qui dépassent du jean, ce sont des françaises qui sont là depuis au moins un an". Pourquoi? (c'est moi qui pose cette question pertinente) "Parce que, poursuit-il, elles ont grossi, elles n'ont pas changé de jean pour pas se l'avouer, mais en même temps, elles n'ont pas honte de se balader le bourrelet à l'air pour mieux s'intégrer". Une sorte de philatéliste, en somme, le mec.

- Une pint consommée aux trois quarts doit être renouvelée dans la seconde (ce qui peut donc poser certains problème aux mecs dans mon genre qui font style "Ah bah ouais, ressert moi une pint" et qui sont bourrés au bout de la première, mais qui n'osent pas le dire. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour s'intégrer et montrer le meilleur de soit-même).

- Toujours se balader avec un parapluie (solide).

7. Le Calendrier

Du 21 au 31 Aout, Benjamin vient me visiter.
Du 31 au 2 Septembre, Christelle vient me visiter.
Du 7 au 8 Septembre, Marion vient me visiter.
Le 8 Septembre c'est le retour de ma partageuse de maison.
Fin Septembre, je suis là pour personne: mon Namoureuse doit venir me visiter.

Il reste encore des places disponibles, dépêchez vous !

Un blog? Encore..?

Ben oui encore. J'ai le droit après tout. Je sais, pour écrire un blog, il faut nécessairement un talent (Enfin c'est mieux). Certaines font des dessins et sont devenues des stars. D'autres ont la chance de baiser quotidiennement et avec des mecs tous les jours différents (avec autant d'orientations sexuelles) et ça a contribué à leur succès. Bon je ne sais pas faire ça: je n'ai jamais su dessiner un poisson sans lever le crayon en maternelle (mais Yann C, lui il savait le faire) et je ne baise pas en ce moment (et encore, quand je baise, mieux vaut ne pas s'en vanter). Je suis foutu.

Ensuite, il faut savoir écrire correctement, avoir une "belle plume". J'écris sur un Macbook déjà (Si, y'a un rapport, si). Je suis dans l'obligation de vous prévenir que je ne garantie pas que le français de Pivot sera à l'honneur ici puisque Benjamin (mon meilleur ami) me le rappelle souvent "Geoffrey, fait attention avec ton français, franchement, ça va te desservir. Ca se dit pas, ça. Fais gaffe putain". Une fois de plus je suis foutu. Alors que je ne maîrise pas le français, je prétends enrichir mon anglais... Ca me rappelle d'ailleurs un commentaire sur ma copie de Capavocat (un club de vacances estival sur Paris, très connu des juristes qui ont un jour voulu aller à l'école du barreau se la péter): "Votre propos est intéressant, mais votre écriture détestable le dessert".

Je vais faire un effort, c'est promis. Puis, ici, il ne va y avoir que les gens qui me connaissent, les autres, s'il y en a, ce seront certainement des stagiaires qui auront tellement tapé de conneries dans Google qu'ils ont fini par tomber ici. Ils en partiront comme ils sont venus, d'un coup de "control-tab" bien maîtrisé. Mes amis ou mes connaissances eux me pardonneront mes indélicatesses.

Ici, point de billets d'humeur, point de billets d'humour, du creux, du creux et encore du creux.

Bienvenue donc !